Les situations d’urgence

Si la victime est inconsciente, a perdu connaissance ou a subi une crise épileptique, appelez le 911.

Si elle est consciente :

  • rendez-vous dans un service d’urgence ou chez un fournisseur de soins primaires, comme votre médecin de famille, un infirmier praticien ou une infirmière praticienne
  • visitez Santé811 en ligne ou appelez le 811 pour obtenir des conseils de santé ou des renseignements

Les symptômes peuvent apparaître plusieurs jours après qu’a eu lieu la blessure, notamment chez les enfants et les personnes âgées. Si des symptômes se manifestent ou persistent, consultez un médecin, un infirmier praticien ou une infirmière praticienne.

Cette page n’a pas pour objectif de donner des conseils médicaux. En cas d’urgence, appelez le 911 ou rendez-vous dans votre hôpital ou service d’urgence le plus proche. Pour obtenir des conseils sur les symptômes de commotions cérébrales, veuillez consulter un médecin, un infirmier praticien ou une infirmière praticienne.


À propos des commotions cérébrales

Une commotion cérébrale est une blessure du cerveau. On ne peut pas la déceler par rayons X, par tomodensitogramme ou par IRM. Elle peut affecter la façon dont une personne réfléchit, se sent ou se comporte.

Tout choc à la tête, au visage ou au cou peut provoquer une commotion cérébrale. Un choc sur le reste du corps peut également provoquer une commotion cérébrale si la force de l’impact est telle que le cerveau bouge à l’intérieur du crâne. Une commotion cérébrale peut arriver à n’importe qui, n’importe où, y compris :

  • à la maison, à l’école ou au travail
  • à la suite d’un accident de la route, que ce soit en voiture, à vélo ou en tant que piéton
  • en participant à des jeux, des sports ou toute autre activité physique

Une commotion cérébrale est une blessure grave. Même si les effets sont le plus souvent de courte durée, une telle blessure peut provoquer des symptômes de longue durée ou des répercussions à long terme.

Il y a de nombreux signes et symptômes d’une commotion cérébrale à surveiller, notamment :

  • maux de tête
  • vertige
  • bourdonnement dans les oreilles
  • perte de mémoire
  • nausée
  • sensibilité à la lumière
  • somnolence
  • état dépressif

Si vous remarquez des signes de commotion chez d’autres personnes ou si vous ressentez l’un de ces symptômes vous-même, consultez un médecin ou une infirmière praticienne.


Connaître les risques

Même si vous ne perdez pas connaissance, vous pouvez être victime d’une commotion cérébrale.

Le fait de glisser ou de tomber peut augmenter les risques de commotions cérébrales, tout particulièrement dans les cas :

  • des enfants
  • des personnes âgées

Prendre le temps de guérir

Si vous avez subi une commotion cérébrale, il est primordial de prendre le temps de récupérer et d’en guérir.

Dans certains cas, une commotion cérébrale ou un enchaînement de plusieurs commotions cérébrales peuvent provoquer :

  • l’enflure du cerveau
  • des dommages permanents au cerveau
  • la mort

La Loi Rowan : Ressources de sensibilisation aux commotions cérébrales

Que vous soyez un athlète, un parent, un entraîneur ou un officiel, passez en revue les ressources de sensibilisation aux commotions cérébrales.

L’Ontario est un chef de file à l’échelle du pays en ce qui concerne la gestion et la prévention des commotions cérébrales. La Loi Rowan de 2018 sur la sécurité en matière de commotions cérébrales rend obligatoire pour les organismes de sport :

  1. de s’assurer que les athlètes de moins de 26 ans*, les parents d’athlètes de moins de 18 ans, les entraîneurs et les officiels confirment tous les ans qu’ils ou elles ont pris connaissance des ressources de sensibilisation aux commotions cérébrales de l’Ontario

  2. d’établir un code de conduite en matière de commotions cérébrales qui établit des règles de comportement pour appuyer la prévention des commotions cérébrales

  3. d’établir des protocoles de retrait de l’activité sportive et de retour à l’activité sportive

*Règle spéciale : Un organisme de sport qui est une université, un collège d’arts appliqués et de technologie ou tout autre établissement postsecondaire ne peut inscrire un athlète, quel que soit son âge, à moins que ces mêmes exigences ne soient respectées.

La nouvelle réglementation exigeant la prise de connaissance des ressources de sensibilisation aux commotions cérébrales ainsi que des codes de conduite en matière de commotion cérébrale est entrée en vigueur le 1er juillet 2019.

La réglementation concernant les protocoles de retrait de l’activité sportive et de retour à l’activité sportive est entrée en vigueur le 1er janvier 2022.

En savoir plus sur les exigences en matière de commotions cérébrales pour les organismes de sport

Exigences pour les conseils scolaires

Le ministère de l’Éducation a établi une politique sur les commotions cérébrales (NPP n° 158 : Politiques des conseils scolaires sur les commotions cérébrales) pour les conseils scolaires, les administrations scolaires et les écoles provinciales et d’application.

Cette politique a été mise à jour par le ministère de l’Éducation afin d’être conforme à la Loi Rowan, et de nouvelles exigences sont entrées en vigueur le 31 janvier 2020.

En savoir plus sur les exigences en matière de commotions cérébrales pour les écoles

Information pour les prestataires de soins

La Loi précise que les médecins et infirmiers praticiens sont les seuls professionnels de la santé autorisés à évaluer les athlètes et à autoriser leur retour aux activités de sport amateur compétitif.

Apprenez-en plus au sujet des exigences visant les prestataires de soins de santé en ce qui a trait aux commotions cérébrales

Renseignements pour les entraîneurs

Les entraîneurs occupent une position unique pour promouvoir la sensibilisation aux commotions cérébrales et la sécurité au sein d’un organisme de sport. En outre, ils peuvent assumer le rôle d’une personne désignée ayant des responsabilités précises en vertu de la Loi Rowan.

Accéder aux ressources sur le site Web de la Coaches Association of Ontario


Photo de Rowan Stringer

La Journée de la Loi Rowan

En l’honneur de Rowan Stringer, la « Journée de la Loi Rowan » est commémorée en Ontario le dernier mercredi de septembre afin de sensibiliser la population aux commotions cérébrales dans le sport.

En savoir plus sur la Journée de la Loi Rowan et comment aider.

Le plan de l’Ontario pour améliorer la sécurité en matière de commotions cérébrales

La Loi Rowan n’est qu’un des divers engagements pris par le gouvernement pour améliorer la sécurité dans le sport en Ontario.

En savoir plus sur les actions de l’Ontario visant à améliorer la sécurité en matière de commotions cérébrales.

Affiches de sensibilisation aux commotions cérébrales

Téléchargez et imprimez ces affiches pour informer les gens sur la Loi Rowan et les sensibiliser à la prévention des commotions cérébrales.

Téléchargez l’affiche Après un coup, faites une pause.

Téléchargez l’affiche Symptômes d’une commotion cérébrale.